Selon l'ARS la maternité du Blanc deviendrait un centre de périnatalité. Le chef de cabinet adjoint de la direction de l'agence régionale de santé a expliqué cette décision dans l'après-midi.
C'est dans les tuyaux. La maternité du Blanc (Indre) va fermer mais se ré-inventer pour devenir un centre de périnatalité. Une information évoquée aujourd'hui par le chef de cabinet adjoint de l'Agence régionale de santé.
Une information jugée d'une gravité extrême par le Président du comité de défense, Jean-Michel Mols qui ne décolère pas. Joint par téléphone en début d'après -midi ce dernier estime que cette annonce officielle est prématurée.
"Il y a un scénario mis en place par la directrice de l'ARS. Elle anticipe la décision du conseil des élus du groupement hospitalier territorial et encore plus grave elle impose au conseil de surveillance du centre hospitalier Châteauroux-Le Blanc, une décision dont il n'a pas encore débattu, et qui n'a pas encore été prise".
Des étapes que n'entend pas bruler l'ARS. Christophe Lugnot a confirmé sur notre chaîne qu'elles seraient respectées.
Quant au centre de périnatalité, Jean-Michel Mols n'en veut pas "car avec ce type de structure il manque un acte essentiel qui est l'accouchement".
Une semaine folle
Un nouveau rebondissement dans une semaine déjà très agitée. Lundi soir à l’occasion d’une réunion, des experts mandatés par l’ARS, étaient venus présenter un rapport qui proposait la fermeture de la maternité. Dans cette commune du sud de l’Indre la colère des élus ne s’était alors pas faite attendre. Et le soir même la démission de l’ensemble du conseil municipal était envisagée.Enfin le lendemain à l’occasion d’une réunion extraordinaire les maires du secteur se réunissaient pour savoir ce qu’il convenait de faire.
Annick Gombert la maire (PS) du Blanc avait alors proposé sa démission ainsi que celle de ses adjoints.
Qu'est ce qu'un Centre périnatal de proximité ? C'est une structure médicale qui assure des consultations pré- et post- natales, des cours de préparation à la naissance, de l’enseignement des soins aux nouveau-nés et des consultations de planification familiale.
Il se substitue aux maternités qui réalisent moins de 300 accouchements par an.